Rien de tel, pour dénaturaliser la traduction, c'est-à-dire pour l'observer comme un objet construit, qui ne relève aucunement de l'évidence - et constitue donc (1) un sujet d'étude légitime, (2) une profession plutôt qu'une simple activité - que de s'intéresser à son histoire. Et à son rôle dans l'histoire. Les ouvrages, colloques, expositions et même CD-ROM (celui dirigé il y a quelque temps par Jean Delisle, en particulier, que l'on pourrait imaginer un jour de voir mis en ligne) ne manquent pas dans ce domaine. Il faut aussi citer l'Histoire des traductions en langue française, dont le volume sur le XXe siècle, codirigé par Bernard Banoun, paraîtra prochainement chez Verdier, dans la lignée des volumes déjà sortis et traitant des siècles précédents.
Et c'est justement Bernard Banoun qui donnera le 30 mai à 19h00 à la Maison de la poésie de Paris une conférence intitulée « Traduire pour dire le monde : un enjeu du vingtième siècle ». Et ce sera dans le cadre du quatrième Printemps de la traduction. Cela semble prometteur...
Les détails figurent ci-dessous :
MAISON DE LA POÉSIE
Passage Molière
157 rue Saint-Martin
75003 Paris
Métro Rambuteau
Infos et réservations
tél : 01 44 54 53 00
du mardi au samedi de 15h à 18h
Entrée libre dans la limite des places disponibles.
Bonne conférence, lecture et journée (pas forcément dans cet ordre) à toutes et tous,
Nicolas Froeliger